Review: Highlander (1992 – 1998)

Highlander (c) CBS

Highlander (c) CBS
– diffusée entre 1992 et 1998 sur CBS et sur TF1/M6 –

Notre mois thématique « spécial vieilles séries » se poursuit avec la série Highlander, une série de science-fiction basée sur le film éponyme réalisé par Russell Mulcahy (Resident Evil: Extinction, Teen Wolf…) en 1986, d’après une histoire originale de Gregory Widen (Backdraft, Green Sails…). Adaptée pour la télévision par Gregory Widen, la série nous amène à suivre les aventures de Duncan McLeod, issu du même clan que Connor McLeod, incarné dans les films par Christophe Lambert (Mortal Kombat, Beowulf…).

La série se compose de 6 saisons, pour un total de 119 épisodes. Co-production à la fois européenne et nord-américaine, la série a été diffusée sans aucun décalage dès octobre 1992 à la fois aux Etats-Unis sur CBS et en France sur TF1 (puis M6).

« A la fin, il ne peut en rester qu’un ! »
Cousin de Connor McLeod, Duncan est lui aussi un immortel…

[ Allociné ]

J’ai grandi avec Highlander. Qu’il s’agisse des films, dont je suivais les combats caché derrière un coussin ou du dessin animé Highlander: the Animated Series diffusée chaque mercredi après-midi sur M6, j’ai toujours eu quelque chose en rapport avec cette saga sous les yeux. La série est arrivée au départ de manière un peu confidentielle: je suis passé à côté et je l’ai prise en cours de route au moment où sa diffusion débutait sur M6. La série reprend le principe de l’existence des Immortels, à travers l’introduction d’un nouveau personnage, Duncan McLeod (Adrian Paul), cousin de Connor McLeod, puisque Christophe Lambert ne souhaitait pas reprendre son rôle pour le petit écran.

"Il a plus de 400 ans et ne peut pas mourir..."

Les Immortels sont à la base des humains ayant trouvé la mort de façon violente, et revenus à la vie par la suite. Avant leur mort, ils vieillissaient normalement. En tant qu’Immortels, par la suite, ils ne vieillissent plus du tout et ne peuvent être tués que par décapitation; toute autre blessure se refermant inlassablement ou provoquant une mort temporaire suivie assez rapidement d’une résurrection douloureuse. Il n’en existe que très peu dans le monde, mais chaque Immortel est impliqué dans un jeu consistant à rechercher et à affronter systématiquement tous les autres parce que comme le dit la légende, « il n’en restera qu’un », un seul Immortel censé recevoir un prix à propos duquel on ne sait pas grand chose.

Les combats entre immortels donnent généralement lieux à des scènes de combat à l’épée assez spectaculaires, débouchant sur des décapitations bien nettes, ou – au contraire – en traître. A l’issue de la décapitation, l’Immortel encore debout acquiert toute la puissance (sagesse, expérience et puissance) du vaincu – le Quickening – dans une débauche d’éclairs et d’effets spéciaux plutôt réussis pour l’époque.

Et alors ?

L’histoire se déroule à Paris à notre époque, et Duncan mène paisiblement sa vie d’immortel sur sa péniche. Âgé de près de 400 ans, il se tient éloigné des autres Immortels depuis longtemps, ne cherche pas à les combattre pour accroître sa puissance, et est un antiquaire reconnu. La série débute avec la visite de son cousin et mentor Connor, qui permet un passage de flambeau et une explication logique à l’existence de la série sans Christophe Lambert.

Rapidement, on fait connaissance avec le reste du casting. Un jeune voleur, Richie Rayan (Stan Kirsch), que Duncan surprend en plein cambriolage chez lui, mais qu’il finit par prendre sous son aile. Une sculpteuse, Tessa Nöel (Alexandra Vandernoot), avec laquelle Duncan entretient une relation passionnée. Ou Amanda Darrieux (Elizabeth Gracen), une Immortelle cambrioleuse, amie de Duncan – un personnage qui fera l’objet du spin off Highlander: the Raven (l’Immortelle) d’une unique saison qui n’a malheureusement pas trouvé son public.

Même avec une fascination pour cette histoire d’immortels prêts à tout pour être encore plus puissants, on ne peut pas ignorer le fait que certains épisodes soient vraiment médiocres par rapport à d’autres, avec des intrigues parfois un peu bâclées, un peu tirées par les cheveux. Malgré tout, la majeure partie des épisodes restent plus que bien foutus et se laissent regarder sans trop avoir à se forcer. J’ai passé – et passe encore – d’excellents moments devant les aventures de Duncan.

La série a été plutôt bien accueillie dès sa première diffusion, et en réalité, bien mieux que les diverses suites du tout premier film. Si certains épisodes sont parfois vides de sens, la majorité des épisodes traitent intelligemment et avec style des préoccupations des Immortels et proposent des reconstitutions convaincantes de certaines périodes historiques à travers des flash backs réguliers.

La série trouve définitivement son rythme à partir de la troisième saison, avec une concentration sur la mythologie de la série et sur les Immortels les plus charismatiques plutôt que sur des sous-intrigues bouclées en un épisode unique. Les saisons 4 et 5 sont – à mon sens – les meilleurs saisons de la série, avec un équilibre parfait entre tous les ingrédients qui ont amené la série à sa notoriété – la fidélité aux films, l’enrichissement de la mythologie, l’émotion. La saison 6, quant à elle… est décevante et a un petit goût de « trop tiré sur la corde ». Pour moi, la série aurait du s’arrêter en fin de saison 5.

Rating: ★★★★☆
Avis: Highlander n’est pas une série pour les fans des films, bien au contraire. Les personnages sont différents, les époques et thèmes abordés sont différents… il est tout à fait possible de s’attaquer à cette série même sans avoir éprouvé un intérêt monstrueux pour les films, ou même sans les avoir visionnés au préalable. C’est une série assez longue (6 saisons), mais les épisodes sont à chaque fois différents et on ne s’ennuie que très rarement, lorsque survient de temps à autre un épisode un peu faible. Le travail fait sur le personnage de Duncan vaut largement un coup d’oeil à la série, de la même manière que pour certains personnages secondaires vraiment très intéressants, ou pour les chorégraphies de combat souvent époustouflantes.

Diplômé en comptabilité, il passe ses journées le nez dans les chiffres et s’évade régulièrement de sa routine avec tout ce qui peut faire fonctionner son imagination. Nomade et très curieux, il est souvent là où on ne l’attend pas. Doté d’un humour assez particulier, il passe souvent pour le misogyne de service mais n’hésite jamais à se caler devant un film ou une série sentimentale pour passer un bon moment ou se vider la tête (parce que comme le disait Elya plus haut : ne pas réfléchir, ça fait du bien de temps en temps !). Il apprécie tout particulièrement the Walking Dead, Misfits, Stargate, Battlestar Galactica et Game of Thrones, mais aussi Star Trek, Fast&Furious, Star Wars, et d’une manière plus générale les films de Tarantino.

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